Dans les précédents articles nous avons parlé du maître du transformisme (Arturo Brachetti), du maître de la grande illusion (David copperfield), du maître de la magie choc (Criss Angel), mais nous n’avions pas parlé du maître en matière d’hypnose ; ou à défaut de maître, le plus populaire sur la scène de la magie : Messmer.

L’hypnose, un mode de vie
Messmer, dès l’âge de 7 ans, se voit attiré par l’hypnose quand son grand père lui remet un recueil sur le sujet. Pour une fois, ce n’est pas la fameuse boite de magie qui va faire voyager Messmer vers les mystères de la magie, mais bien un livre vers les mystères du cerveau humain.
A 15 ans, fort d’une fascination grandissante et pensant pouvoir conquérir le monde grâce à ses pouvoirs et ses nouvelles connaissances, Messmer donnera ses premiers spectacles lors de soirées privées.
Mais il déchantera rapidement et testera assez vite les limites de ses capacités à manipuler le monde entier. Dans les années 90, il développera l’hypnose thérapeutique en cabinet, jusqu’à arrêter et se consacrer pleinement à l’hypnose scénique pour éblouir les gens. Pour ce faire, il utilisera le nom d’un médecin Autrichien de renom : Franz-Anton Mesmer. Il y ajoutera juste un « S », sûrement le S de spectacle !
Grandiose hypnose
Si vous connaissez Messmer, vous savez que l’artiste hypnotiseur ne se contente pas d’endormir une seule personne une fois de temps en temps. Ce grand Monsieur Québécois aime fasciner un large public et une audience de masse grâce à ses magnifiques yeux bleus perçants. La performance qui le rendit célèbre fut notamment celle du Centre Bell de Montréal (équivalent Palais des Congrès à Paris) où il fit succomber 442 personnes !
Quelques temps après, lors de son spectacle « intemporel », il battra son propre record en hypnotisant 454 personnes.
Une énergie considérable
Il arrive (selon Messmer) que ses spectateurs restent dans un état d’engourdissement même après la représentation :
Oui. La plupart d’entre elles reprennent conscience après une quinzaine de minutes. Mais ceux qui réagissent bien sont pour moi des bons sujets, donc je m’en sers pour le show. Même pendant l’entracte, je les maintiens dans un «état d’entre-deux» où ils dorment tout en se rendant compte de ce qui se passe autour d’eux. En quittant la salle, à la fin du spectacle, ils se sentent souvent engourdis comme après une bonne nuit. C’est normal: le spectacle dure le temps d’un cycle de sommeil complet.
Messmer explique même qu’il s’’hypnotise lui-même, pratique somme toute utile :
La sophrologie dynamique m’a appris à faire descendre les vibrations de mon cerveau pour me retrouver dans un état second tout en vaquant à mes occupations. Je m’en sers pour une récupération physique rapide lorsque je suis malade ou fatigué. Un quart d’heure dans un état sophronique vaut trois heures de sommeil. C’est très utile quand il faut assurer spectacles et promotion mais ça pourrait l’être dans bien d’autres domaines. Nous avons des forces que nous n’exploitons pas.
Attention toutefois, Messmer, même aujourd’hui en 2019 est victime d’une image de sorcier et de pactisant avec le Diable. Il tente tant bien que mal de démontrer la caractère scientifique de l’hypnose et est loin de se considérer comme un le magicien surpuissant de son enfance qui possède des pouvoirs surnaturels.
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